Quelques conseils pour faire le choix d’une urne funéraire.

La dernière étape de notre parcours implique un choix : être inhumé ou être incinéré. Dans ce dernier cas, nos cendres peuvent être dispersées dans divers endroits – dont certains lieux symboliques – ou conservées dans une urne funéraire.

Comment choisir ce récipient mémorial qu’on appelle aussi vase funéraire ? Pour répondre à cette question, il faut s’en poser une autre : où souhaitez-vous conserver l’urne qui contient les cendres du défunt ? Voilà qui mérite quelques explications.

Qui peut faire le choix de la crémation ?

Sur un plan purement écologique, la crémation est une alternative plus rationnelle que l’inhumation. Cet aspect des choses explique certainement, en partie, le recours de plus en plus fréquent à ce choix pour le dernier adieu.

Quand on aborde le sujet sous un angle religieux, la question est de savoir si la crémation d’un corps fait ou non obstacle à la résurrection. Comme on peut s’y attendre, chaque dogme a sa réponse et les avis divergent. À ce jour, le judaïsme et l’islam n’y sont pas favorables, à l’inverse de la confession protestante, de l’indouisme et du bouddhisme. La religion catholique l’accepte depuis 1963 et le rite orthodoxe, sans l’encourager, admet également ce choix depuis quelques années.

Après réflexion, celui qui fait le choix de la crémation doit aussi s’interroger sur le devenir de ses cendres. Seront-elles éparpillées dans un lieu autorisé – c’est interdit dans un jardin public ou privé – ou conservées dans un vase funéraire ?

À quel endroit avez-vous pensé pour placer l’urne funéraire ?

Depuis 2008, en France, une urne funéraire ne peut plus être conservée dans un domicile privé. Elle doit donc être placée dans un cimetière, selon le choix des familles, avec toutes les cendres dans un seul et même contenant.

De façon apparente, elle peut être installée dans une niche du columbarium (espace de souvenir collectif avec des cases placées les unes à côté des autres) ou scellée sur un monument privé.

L’autre choix, c’est de placer le vase funéraire en terre, dans un petit caveau totalement privé, baptisé cavurne.

Pour le choix de l’urne, sachez qu’il en existe dans un nombre important de matériaux et de finitions. On en trouve en pierre, en granit, en marbre, en bronze et en céramique. Le verre et le métal sont d’autres alternatives, sans oublier les matériaux biodégradables.

Le point commun entre tous ces modèles, c’est qu’ils sont fermés de façon hermétique après avoir accueilli les cendres du défunt. Le très large éventail de modèles rime avec une gamme de prix tout aussi vaste, qui démarre sous les 200 euros. Mais si votre regard se laisse séduire par les urnes du haut de gamme, finement décorées ou personnalisées, votre dépense se situera fort probablement au-delà des 500 euros.