Quels sont les éléments et services qui constituent le coût des obsèques ?

Avant de souscrire un contrat de prévoyance obsèques, il faut pouvoir faire une estimation du capital à constituer pour tout organiser. Pour se fixer les idées, il faut donc faire l’addition, point par point, des divers éléments et services qui s’enchaînent lors d’une cérémonie funéraire.

Comme vous allez le voir, ces postes sont nombreux. Entre les choses indispensables et les attentions souhaitables, que choisir pour que le budget reste dans des normes qui vous semblent acceptables ? C’est l’objet de ce dossier.

Comment calculer le coût total d’un service funéraire ?

Au fil des items et des divers éléments, vous ne tarderez pas à découvrir que le dernier voyage est aussi l’un des plus coûteux. Plutôt conséquente, l’addition finale plaide en faveur d’une formule adaptée pour constituer une épargne spécifique. C’est la finalité première d’une convention obsèques.

Ouvrons le livre des dépenses.

Le cercueil. S’il peut être simple et relativement peu coûteux pour qui choisit la crémation, le prix du cercueil représente un coût essentiel lors d’une inhumation. Selon le bois utilisé – souvent du chêne ou de l’orme -, le prix varie de 500 euros à plus de 6.000 euros. Il arrive même que ce montant soit dépassé avec le capitonnage, les ornements et les décorations.

L’urne. Selon le matériau utilisé, le prix d’une urne funéraire – on parle aussi d’urne cinéraire – varie d’un bon 100 euros à 500 euros. Avant de se fixer sur le choix d’une urne, il faut se décider sur la destination des cendres. Si la personne défunte fait le choix d’une dispersion, la fonction de l’urne se limite au transport des cendres vers le lieu choisi, comme le jardin des souvenirs ou un arbre de mémoire. Si l’urne est pensée pour conserver les cendres dans un monument cinéraire ou dans un columbarium, par exemple, il conviendra d’opter pour un contenant respectueux de l’image du défunt.

La concession. L’espace occupé par le cercueil ou l’urne dans un cimetière entraîne des frais de concession qui changent beaucoup d’une ville à l’autre. Pour une concession d’inhumation de 30 ans, le prix varie de 400 à 1.200 euros environ. Pour la dépose d’une urne, une concession de 10 ans chiffre entre 250 et 500 euros. Sans surprise, les tarifs pratiqués sont plus élevés à Paris et dans les grandes villes que dans les petites bourgades et les villages de campagne.

Funérarium. Si vous souhaitez organiser des visites dans une chambre funéraire avant la cérémonie d’adieu, sachez que l’espace mis à votre disposition sera facturé entre 100 et 400 euros, selon la durée.

Soins de conservation. L’intervention respectueuse d’un thanatopracteur – un métier difficile qui est très bien réglementé – pour présenter le corps dans les meilleures conditions représente une dépense de l’ordre de 300 à 400 euros.

Nécrologie. La publication d’une annonce nécrologique dans la presse exigera une dépense située entre 100 et 300 euros, selon l’espace souhaité. Il va sans dire que ce budget peut facilement exploser si vous choisissez de publier une nécrologie détaillée dans 5 quotidiens différents. L’impression des faire-part de décès en eux même n’est vraiment pas coûteuse.

Cérémonie. Pour s’assurer que tout se passe au mieux, il est vivement conseillé de recourir aux services d’un maître de cérémonie. Sa prestation s’ajoutera au tarif demandé pour le corbillard, les porteurs, les fleurs et diverses attentions, comme le livre de condoléances. Ensemble, ces diverses prestations vous dirigeront facilement vers une dépense allant de 500 à 1.000 euros.

Pierre tombale. Pour celui qui choisit d’être inhumé, la pierre tombale constitue un pic de dépense important. Les prix proposés par les marbriers s’étagent généralement de 1.000 à 3.000 euros, mais certains monuments funéraires peuvent coûter bien plus cher encore.

Réception. Pour ponctuer une cérémonie funéraire, il n’est pas rare d’organiser une réception et de prévoir quelques en-cas. Ce moment est généralement propice pour amorcer la dédramatisation du décès. Pour l’organiser, il convient souvent de louer une salle – de préférence chaleureuse – et de faire appel à un traiteur. Le budget de cet ultime adieu est évidemment impossible à chiffrer sans connaître le nombre de convives, mais plusieurs centaines d’euros seront immanquablement nécessaires.

Avez-vous fait un total indicatif ?

Au cumul, ces divers montants vous auront permis de faire une estimation du budget à réunir pour organiser des obsèques conformément à vos attentes et à vos convictions.

Si votre famille doit y faire face dans la tempête du chagrin, il est facile d’imaginer le surcroît de soucis que cette avalanche de dépenses ne manquera pas de provoquer.

Il est donc plus sage et raisonnable d’alimenter progressivement un compte dédié aux obsèques et de mettre la sérénité de votre côté. Pour trouver un plan de prévoyance adéquat, n’hésitez pas à solliciter le comparateur Top Obsèques.